C'est la fin du voyage, le crépuscule sillonné
d’éclairs, la dernière étape de
l'histoire ténébrane. La plus humaine aussi,
la plus riche de complexité. Les
Terriens sont partagés entre la tentation
d’exploiter la planète et le désir de
la
guérir — ou d'y chercher, comme Jay Allison,
le remède à leur propres maux.
Les Ténébrans sont partagés entre le
conservatisme hautain d’un Dyan Ardais
et la volonté, chez un Régis Hastur et un Lew
Alton, de renouveler leur monde
par le voyage à la Terre et le métissage avec
les télépathes de tous les pays.
Etrange Ténébreuse, où les femmes sont
tantôt traitées comme des proies
(Dyan Ardais — encore lui — ne s’en
prive pas), tantôt amenées à renoncer
aux
traditions ancestrales et à devenir... des Amazones
Libres ! D'autres révoltés,
transgressant ouvertement les anciens tabous, ont
déjà créé la Tour Interdite,
où — pour peu de temps — ils
étaient quatre télépathes à vivre
ensemble une
même communion sexuelle et spirituelle. Certes, le
culte de la mort inspire la
rébellion de Sharra — comme cet enfant de la
forêt jaune qui casse tout en
prenant conscience de l'agonie de sa race. Vains
soubresauts : la vie continue,
romantique et palpitante.
La planète Ténébreuse ? C'est Marion
Zimmer Bradley qui l'a découverte, au
cours d'un voyage à l'intérieur
d'elle-même. Une terre d’humour et
d'aventure,
où elle a emmené des millions de lecteurs en
visite. Et qu'elle a accepté de
partager avec beaucoup de jeunes auteurs. Qui oserait
encore dire que
Ténébreuse est une planète peu
peuplée ?